Ludwig Wittgenstein, Carnets de Cambridge & de Skjolden, PUF, coll. « Perspectives critiques »,
1999.
On
croit souvent –et je tombe moi-même souvent dans cette erreur- qu’il est
possible de mettre par écrit tout ce que l’on pense. En réalité on ne peut mettre
par écrit –c’est-à-dire commettre une sottise ou une impropriété- que ce qui naît
en nous sous une forme écrite. Tout le reste paraît comique & pour
ainsi dire une ordure. C’est-à-dire comme quelque chose qui devait être effacé.
(p. 38, à la date du 9 mai 1930, Cambridge)
La
tâche de la philosophie est d’apaiser l’esprit sur les questions
insignifiantes. Celui qui n’est pas prêt à de telles questions n’a pas besoin
de la philosophie.
(p. 55, à la date du 8 février 1931, Cambridge)
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