Lecture ce matin d'une analyse forte de Maître Eolas sur son blog "Journal d'un avocat".
Article paru en date du mardi 9 novembre.
Extrait des cinq premiers paragraphes, pour la bonne bouche :
<< On me sait gardien vétilleux de la rigueur juridique, même si je confesse volontiers un biais favorable aux libertés en général, et notamment à la première d’entre elle, qu’on distingue d’un simple singulier : la liberté.
Mais j’avoue que des fois, le parquet de Paris me semble planer à des hauteurs d’abstraction juridique telles que moi, humble vermisseau de la pensée du droit, j’ai du mal à le suivre.
Ainsi, alors qu’il est établi, ré-établi et surétabli que les gardes à vue actuelles violent la Constitution, la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales (CSDH), les droits de l’homme et les principes généralement reconnus dans les sociétés démocratiques, le parquet de Paris ne voit aucun problème à continuer de les appliquer telles quelles et à embastiller gaillardement avec des déclarations reçues en violation de tout ce qui fait un système judiciaire dont on n’a pas à rougir.
Mais le parquet se veut inflexible contre quiconque viole la loi, et si pour cela il faut qu’il la viole lui même, qui suis-je pour y trouver à redire ? [...] >>
La suite sur : http://www.maitre-eolas.fr
(article "La Constitution à géométrie variable", mardi 9 novembre 2010)
(article "La Constitution à géométrie variable", mardi 9 novembre 2010)
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